Algérie Ferries : séduite par le Badji Mokhtar 3, elle a vite déchanté.

Après leurs vacances passées en Algérie, nombreux sont les Algériens de l’étranger qui repartiront chez eux en Europe à bord des navires d’Algérie Ferries.

La compagnie maritime nationale assure des rotations avec la France, l’Italie et l’Espagne. Si certaines traversées se déroulent sans encombre, d’autres ne manquent pas de susciter l’indignation des voyageurs.

Séduite par le Badji Mokhtar, le Tariq l’a fait vite déchanter

Cela a été d’ailleurs le cas de la traversée Alger – Alicante, opérée le 27 aout dernier et assurée par le Tariq Ibn Ziyad. Une passagère a poussé un véritable coup de gueule sur Facebook.

Elle indique que « le manque d’organisation a atteint des niveaux intolérables ».

Cette passagère avait fait son voyage aller (Alicante – Alger) à bord du Badji Mokhtar 3. Une traversée qui lui avait laissé une plutôt bonne impression, en témoigne sa précédente publication. Mais suite à son dernier voyage à bord du Tariq, elle s’est rendu compte qu’elle est allée trop vite en besogne en félicitant Algérie Ferries.

« J’étais contente et j’ai cru que ça y est, on a progressé. Finalement, il n’en est rien. Après mon voyage à bord du Tariq Ibn Ziyad, je peux vous assurer que c’est la dernière fois que je voyage avec Algérie Ferries », confie-t-elle, assurant que sa traversée était « un véritable calvaire ». On dirait qu’il s’agit d’un « voyage gratuit », ce qui est loin d’être le cas vu les prix des billets exagérément élevés.

Algérie Ferries : retards et désorganisation intolérables

Pour commencer, cette voyageuse dévoile que la traversée était initialement prévue pour le 26 aout, mais qu’elle a été finalement reportée au 27, « Jusque-là, rien n’est grave », juge la passagère qui s’attendait à embarquer à 20 h, comme prévu.

Elle arrive au port d’Alger à 15 h, soit 5 heures avant l’heure d’embarquement. Très vite, elle constate qu’il y a quelque chose qui cloche au niveau de l’organisation. Elle assure que certains passagers, qui étaient pourtant les premiers arrivés, ont été recalés par la police qui ne les a laissés embarquer qu’en derniers.

« On a attendu de 15 h à 6 h du matin pour embarquer », confie la passagère qui témoigne qu’il y avait des voitures qui sont arrivées à 4h du matin et qui ont directement pu monter à bord.

Cabines du Tariq Ibn Ziyad : « Premier arrivé, premier servi »

La voyageuse était loin d’etre arrivée au bout de ses peines. En effet, une fois à bord du bateau, elle constatera vite que les cabines et les couchettes s’arrachent et que leur distribution ne tient nullement compte des réservations effectuées par les passagers.

« Premier arrivé, premier servi », écrit cette internaute, expliquant « qu’il y a des passagers ayant payé pour des cabines à quatre lits qui se sont retrouvées dans des cabines à deux, et d’autres qui ont réservé des cabines avec sanitaires qui n’ont eu droit qu’à des couchettes ».

Selon elle, réclamer ne servait à rien. « On te dira que c’est tout ce qu’il y a ! Comme si tu demandais l’aumône », écrit-elle, soulignant qu’après une attente qui a duré 15 heures, les passagers ne voulaient que se donner un peu de repos.

Outre la désorganisation, cette voyageuse s’est aussi penchée sur le problème de l’hygiène à bord. « Il y avait des ordures partout », a-t-elle assuré, se demandant au passage « si les navires algériens sont nettoyés seulement au départ de l’étranger et sont laissés avec leur saleté au départ de l’Algérie ».

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